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La Nécropole de Porta Nocera

Pompéi — Italie

Zone B – Fouilles archéologiques programmées de Porta Nocera – Pompéi, Italie – 09.2017

Le projet de Porta Nocera propose d’étudier l’un des cimetières les mieux conservés de la ville romaine de Pompéi : la nécropole de Porta Nocera.

Le projet

Le projet de Porta Nocera propose d’étudier l’un des cimetières les mieux conservés de la ville romaine de Pompéi : la nécropole de Porta Nocera. Une équipe d’une quarantaine de personnes travaille depuis 2014 à la fouille de plusieurs enclos funéraires familiaux, révélant les nombreuses traces matérielles laissées dans le cadre des funérailles et de l’aménagement des sépultures. Les sols sont ainsi jonchés de céramiques, de flacons à parfum et de lampes à huile fragmentées utilisées lors des cérémonies. Les sépultures qui sont analysées contiennent le dépôt osseux des défunts renfermé dans des linges de tissu dont on conserve des fragments. ARPAMED finance cette année l’étude du matériel retrouvé, verres, lampes à huile et tissu, utilisant des techniques d’investigation innovantes, contribuant ainsi à une passionnante reconstitution de la relation des Anciens à leurs morts.

Où en sommes-nous :

Etudes et opérations de terrain ont eu lieu en septembre 2018.

Le financement apporté par ARPAMED a permis un travail spécifique sur les gestes funéraires, à partir notamment de l’étude des lampes à huile et des flacons à parfum dont on sait désormais qu’ils répondaient à une norme d’usage (que l’on peut qualifier de romaine), tout en subissant des histoires variées en fonction des officiants et des coutumes familiales. L’étude des 39 vestiges textiles prélevés dans les urnes cinéraires a, quant à elle, révélé la présence, pour la première fois, de tissus extrêmement fins qui avaient un autre usage que d’envelopper l’amas osseux ; des matériaux organiques (fleurs, végétaux) ont également pu être identifiés, autant de résultats inédits qui ouvrent de nouvelles perspectives sur la nature du dépôt qui définissait la tombe à l’époque romaine.

Arpamed prolonge son soutien en 2019 et 2020.

 

L’archéologue

  • William Van Andriga est pofesseur en archéologie romaine à l’université de Lille 3, membre de l’Unité Mixte de Recherche HALMA (Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens) et membre de l’Institut Universitaire de France. Depuis 2003, il est responsable de fouille à Pompéi sur la nécropole de Porta Nocera, les temples de Fortuna Augusta et de Sant’ Albondio ainsi qu’à la Fosse à Foudre de la maison des quatre styles.

Partenaire

École Française de Rome