×

Olbia de Provence sur les îles Stoechades

Archipel d'Hyères — Provence

Les îles d’Hyères, que les auteurs antiques appellent Stoechades, les “alignées”, sont depuis l’Antiquité un lieu de passage récurrent des navires en provenance et en direction de la péninsule italique.

Le projet

Les îles d’Hyères, que les auteurs antiques appellent Stoechades, les “alignées”, sont depuis l’Antiquité un lieu de passage récurrent des navires en provenance et en direction de la péninsule italique. Intégrées formellement au territoire de Massilia/Marseille depuis la fondation d’Olbia au IVe siècle avant J.-C., elles regorgent de sites archéologiques, que ce soit sur terre ou en mer. Le projet qu’ARPAMED a décidé de soutenir, une campagne archéologique sur les vestiges immergés de la cité d’Olbia, permettra pour la première fois de produire un plan complet des vestiges, assortis d’une modélisation 3D, servant de base à l’étude archéologique de la zone portuaire de la cité.

Où en sommes-nous :

Initialement prévue en 2018, la campagne de fouilles s’est finalement déroulée du 18 mars au 5 avril 2019.

Pour en savoir plus sur les opérations menées, découvrez notre article bilan.

Arpamed a renouvelé son soutien au projet en 2020, 2021 et 2022.

L’équipe de chercheurs :

  • Alex Sabastia, spécialiste d’archéologie maritime et navale, est ingénieur d’étude à l’université d’Aix-Marseille au sein du centre Camille Julian depuis 2016 et chargé du volet opérationnel du Master of Maritime and Coastal Archeology (MoMArch), formation d’excellence de l’université Aix-Marseille. Il se consacre depuis 2014 à l’étude de la navigation antique dans l’archipel hyérois et a à ce titre dirigé plusieurs opérations de sondage et de fouilles sur des épaves des IIe et Ier siècles avant J.-C. dans la région.
  • Laurent Borel, ingénieur au CNRS, est architecte DPLG, spécialisé dans les études architecturales des vestiges bâtis en milieux terrestres et immergés. Après avoir travaillé à l’Institut Français d’Archéologie du Proche-Orient en Jordanie, entre 1998 et 2002, puis au Centre d’Études Alexandrines en Égypte entre 2003 et 2013, il est aujourd’hui affecté au Centre Camille Julian où il est responsable du service plongée. Il collabore depuis, à plusieurs Programmes Collectifs de Recherches portant sur l’archéologie maritime et littorale et plus spécifiquement sur les espaces portuaires.

Partenaire

Centre Camille Julian