Analyse ostéologique des défunts d’une nécropole unique de l’âge du bronze égéen
Etude anthropologique de la nécropole mycénienne
Contemporaine des fabuleux cercles funéraires de Mycènes aux trésors inouïs (1700-1600 av. J.-C.), la nécropole de Kirrha apparaît bien pauvre en comparaison. En fait, les ensembles funéraires que dix années de fouilles ont révélés à Kirrha montrent au contraire des pratiques d’une grande complexité. Sépultures secondaires, sélections et réassemblages d’ossements, mise en scène et entretien du souvenir des morts : voilà autant de domaines que les Kirrhéens de l’Âge du Bronze ont particulièrement investi, dans un processus élaboré de mise en scène des mémoires collectives et individuelles.
Les recherches sur le terrain achevées, la poursuite des investigations prend désormais la forme d’une minutieuse enquête de laboratoire, où chaque os est questionné et replacé dans un grand puzzle éclairci de jour en jour. A travers la nécropole et l’étude de ces rares données pour cette période de l’Histoire, c’est ainsi la société des vivants qui est révélée.
Montant du financement accordé : 12 365€.
Institution partenaire : Ecole française d’Athènes.
Photos:
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- Sépulture secondaire L266 © mission Kirrha.
- Fouille de l’inhumation finale de la ciste L150 © mission Kirrha.
Projet porté par : Raphaël Orgeolet, maître de conférence en archéologie de la Méditerranée à l’Âge du Bronze à Aix-Marseille Université